Vive les Femmes

Publié le par Blue Bottle

Par Monsieur Bûche

Vive les femmes.

Enfin, pas n'importe lesquelles : nos contemporaines.

Celles qui, fortes de leur émancipation, se battent au quotidien pour l'égalité, contre le machisme, le sexisme, le harcèlement, et autres nobles causes qui n'ont plus d'adversaires.

Enfin, presque plus.

Car une observation minutieuse montre que toutes ces femelles à la féminité conquérante sont à deux doigts de la schizophrénie, comme le conte cette aimable petite anecdote.

J'avais un ami (dont je tairai le nom, secret professionnel oblige™) dont l'assouvissement des passions de la chair ne passait que par le net : il écumait ainsi consciencieusement les divers sites de rencontre proposés à l'homme moderne : Meetic, Caramail, et autres lieux fleurant bon le stupre potentiel.

Il m'appelle un soir, vers 23 heures, me dit qu'il a sorti une bombe sculpturale, et qu'il aimerait bien me montrer la bête sous prétexte de passer prendre un verre à la maison.

Bonne pâte, et malgré mon état de fatigue avancé, je me laisse convaincre d'accepter la visite intempestive.

Fidèle à mes habitudes casanières, je ne prends ni la peine de m'habiller, ni de ranger un salon qui aurait fait passer Baghdad pour un havre de paix.

Les tourtereaux en devenir débarquent : effectivement, il s'est dégotté un spécimen de choix. Un 95 C généreux, le téton haut et gorgé de vie, côtelettes apparentes, taille de guêpe, le tout monté sur un cul de black. Un corps de manga incarné, le tout enrobé de fripes tout en demi pull, demi Tshirt, maquillée au Ripolin, bref, un joli bout de cagole bien vulgaire comme seul le sud de la France sait en produire, tout comme le Périgord a ses truffes.

Mon compère fait les présentations, elle s'appelle Louison, travaille dans une banque mais est la reine de l'arrêt maladie, a pour passion son coiffeur et l'humanitaire en général. Aider les autres, c'est si important, me susurre-t-elle de ces énormes lèvres pulpeuses qui font de si jolis colliers pour la bite.

C'est alors qu'elle s'enquiert de mon week-end. Je réplique qu'il a failli être parfait, mais qu'ayant niqué deux meufs en 24h, je n'ai plus la force de sortir ce soir et de tenter le triplé, faute de foutre disponible.

Comme prévu, elle monte sur ses grands chevaux, ce qui allait très bien avec ces grandes bottes de cuir qu'affectionne la pouliche moderne, qui ignore encore qu'elle donne l'impression d'aller à un cours d'équitation. Ce qui n'est pas tout à fait inexact, le but de ce genre d'accoutrement étant généralement de se faire chevaucher la croupe.

-Non mais t'as pas honte de parler des meufs comme ça ? Ca devrait pas exister, les mecs comme toi !

-Tu préférerais que je fasse comme tous ces mâles prêts à dire « je t'aime » pour pouvoir baiser ?

Pendant une heure, nous échangeons ce genre d'amabilités, sous les yeux ahuris de mon pote. Qui décide de quitter le navire avant qu'elle ne soit plus dans les heureuses dispositions du début de soirée. Elle prend congé avec fracas, jurant ses grands dieux qu'elle n'avait, à juste titre, jamais rencontré un tel connard. Mon ami tente de la calmer, et la rapatrie dans ses pénates, espérant encore pouvoir transformer l'essai : il a payé le restau, elle peut bien payer sa chatte.

Une fois chez lui, traumatisée par la rencontre d'un anti-féministe patenté, elle prétexte, arme classique, une petite migraine. Elle affirme rentrer chez elle, estimant que la céphalée se guérit mieux avec une tisane qu'avec une bite dans le cul.

Or, la petite gourgandine n'est pas rentrée chez elle. Elle est rentrée chez moi, se faire soigner par une médecine bien particulière.

Elle a donc planté un mec galant, charmant, pour se taper quelqu'un qui se vautre allègrement dans la vulgarité et pratique copieusement l'amalgame femme/touffe, soit la réduction ad clitorum. L'antithèse de tout ce qu'elle proclame, tout ce en quoi elle croit croire.

Je me ferai un plaisir de fournir d'autres anecdotes illustrant ce propos : la touffe moderne, emberlificotée dans les paradoxes du pseudo féminisme dont elle est issue, est d'autant plus facile à baiser qu'elle est facile à contredire.

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T
<br /> Cher Mr Buche<br /> Je viens ce matin de découvrir ton blog dont les propos si malsains et vicieux ne peuvent que te déservir.<br /> Je suis profondément choquée par la facon dont tu parle des femmes et de tes fameux "exploits sexuels".<br /> N'as tu donc aucun respect pour la gente feminine que tu considère aussi bien qu'un morceau de viande.<br /> <br /> Permet moi de te dire que contrairement à la grande majorité de tes lecteurs, je n'approuve pas du tout des propos et que je les trouve indigne.<br /> <br /> A mon avis tu n'est qu'un beau parleur (ou plutot bel ecrivain) pervers et tellement frustré de sa vie sexuelle que tu t'en invente une.<br /> Et si tes propos sont véridiques, et bien tu ne mérite vraiment pas qu'on les lise.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Hé hé. Oseras-tu dire que nous avons baisé ce soir-là ? Je crois me souvenir que j'étais revenue te voir et que nous avions discuté jusqu'à 11h du matin des mondes parallèles. La cagole de<br /> banquière au corps de manga n'a jamais aimé ton côté macho et dédaigneux des femmes. J'ai juste un faible pour les cas sociaux. Et tu le sais...<br /> P.S. Pour ton pote, l'illumité vicelard, je n'ai jamais parlé de migraine pour me sauver. Et resto ou pas, je n'aurai jamais "payé ma touffe" avec ce porc déguisé en gentleman...<br /> P.S. 2 : Parler d'une gamine de 19 ans avec tant de sévérité ne me semble guère humaniste. Depuis quand n'as-tu pas lu la Sainte Bible Mon Cher Monsieur Poutre ?<br /> <br /> <br />
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L
Quel douceur que de voir enfin quelqu'un de profondément écœurant. Pour une éponge, découvrir ce lieu, qui enrichira un peu mon âme de cynisme et de méchanceté, c'est découvrir une source un peu rouge sang dans un monde trop blanc. Un vrai plaisir, et que dire, face à une telle beauté dans la médiocrité ?<br /> <br /> Bravo<br /> et merci.<br /> <br /> J'adore =)
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B
C'est toujours un plaisir de partager sa méchanceté!
J
J'ai sur la gente féminine cette pensée qui m'amène à penser qu'elle est totalement inutile. Car en suivant le résonnement de Théophile Gautier, tout ce qui est beau est inutile, tout ce qui est utile est laid (la pièce la plus salutaire d'une maison n'en sont-elles pas les latrines ?). Or, et la photographie illustrative que vous avez judicieusement posté en est la preuve irréfutable : les femmes sont belles ! Par causalité, sont-elles aussi d'une blafarde inutilité : le contenu didactique de votre article en est la formelle affiramation.
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B
Je connais assez mal Gautier, merci pour cette analyse qui n'est pas dénuée de vérité!Je vous pries cependant de ne pas aller trop loin dans cette direction, pour ne pas faire fuir les dernières jeunes filles qui liraient ce blog... Monsieur Bûche a déjà ici une exclusivité de principe sur tous les propos misogynes! :-)Dois-je en conclure par extention que mes billets hebdomadaires correspondent pour vous aux latrines de la blogosphère?
B
Je ne puis que souscrire à cet article au combien révélateur de la nature féminine.<br /> <br /> Pour ce qui est de la gestion des poussettes, je suis beaucoup trop prudent pour ne pas aider une jeune maman, c'est acte qui coûte assez peu et qui peut vous apporter la gloire et le respect.<br /> <br /> Mais je respecte toutes les sensibilités et je dois vous relater qu'une de mes connaissances, lui répond : quand on fait des gosses, on assume.<br /> <br /> A chacun son choix!
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